Portefeuille d'actions : comment ça marche ?

Introduction

Avant de commencer à expliquer ce qu'est un portefeuille d'actions, je vais supposer que vous avez déjà une petite idée de ce qu'est la bourse. Si ce n'est pas encore tout à fait clair, pas de panique, je vous conseille de jeter un œil à ce petit tutoriel d'introduction.

Un portefeuille d'actions, en quelques mots, c'est un ensemble d'actions qu'une personne (ou une organisation) possède. Ces actions sont en fait des parts d'entreprises. Elles peuvent permettre de gagner de l'argent, soit grâce aux dividendes que versent certaines entreprises, soit en les revendant plus cher que leur prix d'achat.

Mon objectif avec ce tutoriel, c'est justement de vous expliquer pourquoi ce fameux concept de portefeuille est important quand on parle de la bourse. Je vais expliquer ça étape par étape — vous allez voir, c'est plus simple qu'il n'y paraît.

Qu'est-ce qu'un portefeuille d'actions ?

Comme je l'ai dit plus tôt, un portefeuille d'actions, c'est tout simplement un ensemble d'actions qu'une personne ou une organisation possède. Mais ce n'est pas juste une collection au hasard : en général, ce portefeuille est construit avec une vraie stratégie, pour atteindre des objectifs financiers précis.

Un portefeuille d'actions, c'est un ensemble d'actions de différents secteurs qui rapportent des dividendes et plus-values.

Chaque action représente une petite part d'une entreprise. En en détenant, on peut gagner de l'argent de deux façons : en recevant des dividendes (quand l'entreprise partage une partie de ses bénéfices), ou en revendant l'action plus cher que son prix d'achat si sa valeur augmente avec le temps. Je peux vous citer plusieurs types d'actions qu'on peut retrouver dans un portefeuille :

• Actions ordinaires : elles vous donnent un droit de vote lors des assemblées générales (non, désolé, mais vous ne pourrez pas influencer la sortie du prochain iPhone), et vous permettent de recevoir des dividendes, en fonction des résultats de l'entreprise.
• Actions privilégiées : elles donnent souvent droit à des dividendes en priorité (et à un certain avantage si l'entreprise fait faillite), mais sans droit de vote dans la plupart des cas.
• Actions à dividende élevé : elles sont choisies pour générer des revenus réguliers. Elles sont assez pratique si vous préférez la stabilité à la prise de risque.

Gardez en tête que, dans un portefeuille, on mélange juste les pièces pour faire grandir son argent sans tout miser sur un seul coup. Aussi simple que ça.

Mais à quoi ça sert, au juste, un portefeuille d'actions ?

À ce stade, vous vous demandez peut-être : “OK, j'ai compris ce qu'est un portefeuille d'actions… mais concrètement, pourquoi c'est si important pour moi ?”

La réponse, c'est qu'un portefeuille bien pensé et bien géré peut vraiment jouer un rôle clé dans la réussite de vos projets. Si vous avez besoin de quelques raisons, j'en ai trois pour vous :

• Diversification : en détenant plusieurs actions, on évite de tout miser sur une seule entreprise (ou de mettre toutes les frites dans le même paquet, comme on dirait en Belgique). Si l'une d'elles traverse une mauvaise passe, les autres peuvent compenser.
• Potentiel de croissance : sur le long terme, les actions ont souvent montré de bons rendements.
• Flexibilité : un portefeuille peut évoluer. Vous pouvez le modifier selon la conjoncture économique, vos objectifs personnels… ou tout simplement selon vos valeurs, si vous ne souhaitez plus soutenir certaines entreprises.

Bref, je pense que vous l'aurez compris, c'est un outil qui vous permet de piloter vos investissements avec plus de contrôle et de stratégie.

Comment gérer un portefeuille d'actions ?

À ce stade, une question naturelle se pose : “Est-ce que je dois vraiment gérer tout ça tout seul ?”. Et la bonne nouvelle, c'est que non — il existe plusieurs façons de faire, et vous pouvez choisir celle qui vous correspond le mieux, selon le temps et l'implication que vous souhaitez y consacrer. Voici un aperçu des principales approches :

Gestion active

Cette méthode consiste à suivre les marchés de près pour essayer de faire mieux que la moyenne. Cela implique d'analyser régulièrement les tendances, de repérer les opportunités d'achat ou de vente, et de s'adapter rapidement aux mouvements économiques. C'est une approche qui demande du temps, de l'attention… et un vrai intérêt pour le sujet. C'est épuisant rien que d'en parler.

Heureusement, certaines plateformes (comme Zelyos, par exemple) intègrent aujourd'hui de l'intelligence artificielle (IA) pour alléger cette charge. L'IA peut aider à surveiller le marché et fournir une analyse. Bien sûr, elle ne remplace pas votre propre jugement, mais combinée à une analyse humaine, elle peut devenir un vrai atout.

Gestion passive

La gestion passive, c'est une approche plus simple et plus détendue : au lieu d'essayer de battre le marché, le but est de le suivre. Concrètement, cela signifie qu'on cherche à reproduire la performance d'un indice boursier, comme le célèbre S&P 500.

Oui mais attends, c'est quoi le S&P 500 ? Rien de compliqué, c'est simplement un indice boursier qui regroupe les 500 plus grandes entreprises cotées aux États-Unis — des poids lourds comme Apple, Microsoft ou Amazon, pour ne citer qu'eux. Cet indice est souvent vu comme un bon reflet de la santé économique américaine. Il existe des équivalents ailleurs dans le monde : le CAC 40 en France, le DAX 40 en Allemagne, ou encore le Nikkei 225 au Japon.

Prix du S&P 500 au fil du temps, avec une tendance à la hausse.

Bref, ça c'était pour le S&P 500. Mais la gestion passive dans tout ça ? Contrairement à la gestion active, ici on effectue peu de transactions. L'idée, c'est qu'il est difficile de battre régulièrement le marché, alors autant s'en rapprocher au maximum en investissant sur l'ensemble d'un indice. Évidemment, gérer soi-même un portefeuille avec 500 actions, ce n'est pas réaliste. C'est là qu'entrent en jeu ce qu'on appelle des ETF — des outils d'investissement conçus pour suivre ces indices automatiquement. Mais pas de panique, on en parlera en détail un peu plus loin.

Gestion discrétionnaire

Avec la gestion discrétionnaire, ce n'est plus vous qui prenez les décisions au jour le jour : c'est un professionnel qui s'en charge à votre place, en tenant compte de vos objectifs financiers et de votre tolérance au risque.

L'avantage, c'est que vous profitez d'un accompagnement personnalisé, sans avoir à vous plonger dans les marchés ou à suivre l'actualité économique en permanence. C'est une solution idéale si vous manquez de temps ou si vous préférez déléguer cette partie. En revanche, cette tranquillité a un coût. Les frais peuvent être significatifs, donc il est important de vérifier que les performances obtenues justifient bien le prix de ce service. Autrement dit : il faut que ce que ça vous rapporte couvre ce que ça vous coûte. Ça serait un peu contre productif sinon, n'est-ce pas ?

Gestion stratégique

La gestion stratégique, quant à elle, repose sur une vision à long terme. Elle consiste à construire un portefeuille en fonction d'objectifs bien définis — par exemple, préparer sa retraite, financer un projet immobilier ou constituer un capital pour ses enfants.

L'idée est de mettre en place une allocation cohérente dès le départ, puis de faire des ajustements réguliers pour rester en phase avec ses objectifs, même si le contexte économique évolue.

C'est une approche qui convient bien à ceux qui ont une trajectoire financière claire et veulent construire leur stratégie sur plusieurs années. Si vous débutez, cela peut sembler un peu abstrait, mais cela me semble être une logique qu'il est bon de connaître dès le départ.

Comment réduire les risques liés au portefeuille d'actions ?

Un portefeuille d'actions, ça comporte forcément une part de risque. Mais bonne nouvelle : il existe un moyen efficace pour limiter les dégâts en cas de coup dur. Ce moyen, c'est la diversification.

Diversifier, c'est simplement répartir ses investissements sur plusieurs types d'actifs, secteurs ou régions, afin de ne pas dépendre d'une seule entreprise ou d'un seul marché. En d'autres termes : on évite de mettre tous ses œufs dans le même panier.

Voici les deux grandes formes de diversification :

• Diversification sectorielle : elle consiste à investir dans différentes industries — par exemple, la tech, la santé, l'énergie, la finance… Ainsi, si un secteur traverse une période difficile, les autres peuvent compenser.
• Diversification géographique : ici, on choisit des actions provenant de plusieurs régions du monde (États-Unis, Europe, Asie, etc.). Cela permet de se protéger contre les risques spécifiques à un pays ou une zone économique.

Et pour ceux qui souhaitent diversifier facilement, les fameux ETF dont je vous parlais précédemment sont un excellent outil. Ils permettent d'investir dans un large ensemble d'actions en une seule fois, souvent à moindre coût.

C'est quoi un ETF ?

Les ETF, ou Exchange Traded Funds (en français : fonds négociés en bourse), occupent aujourd'hui une place importante dans la gestion de portefeuille, et c'est plutôt logique.

Imaginez un panier rempli de plusieurs actions — c'est ça, un ETF. Plutôt que d'acheter chacune de ces actions une par une, vous achetez une part de ce panier. Résultat : avec un seul achat, vous êtes exposé à tout un ensemble d'entreprises.

Votre portefeuille d'actions peut également être constitué d'ETF, qui sont eux-mêmes un panier d'actions.

La plupart des ETF sont conçus pour suivre la performance d'un indice, comme le S&P 500 par exemple. Et tout comme une action classique, ils s'achètent et se vendent en bourse, en temps réel. Plutôt cool, non ? Voici pourquoi ils plaisent autant :

• Diversification immédiate : en achetant un seul ETF, vous investissez dans des dizaines, voire des centaines d'entreprises d'un coup.
• Frais réduits : les ETF sont souvent gérés de manière passive, ce qui se traduit par des frais de gestion qui sont généralement plus bas que ceux des fonds traditionnels.
• Transparence : la majorité des ETF publient chaque jour la liste des titres qu'ils détiennent. Vous savez donc exactement dans quoi vous investissez.

Conclusion

Un portefeuille d'actions bien construit peut offrir de nombreuses opportunités. Vous êtes plus à l'aise avec la gestion active, à l'affût des tendances du marché ? Ou vous préférez une approche passive en suivant des indices ? Chaque méthode a ses avantages, et tant que vous avez (plus ou moins) compris la différence entre les deux, c'est que j'ai bien fait mon boulot dans ce tutoriel.

L'important est de garder en tête que la diversification est votre alliée. Prenez le temps de bien évaluer vos options, faites vos recherches et, si nécessaire, n'hésitez pas à consulter des experts. Bon, sur ce, je vous laisse, j'ai un portefeuille à gérer. À la prochaine !